Cultiver des potagers sur les toits plats de Montréal est le rêve de plusieurs architectes du Québec. Tous les toits plats sont largement ensoleillés à Montréal durant l'été et peuvent supporter la charge de bacs de culture.
Depuis environ cinq ans le concept a été mis de l'avant par le groupe Alternatives, un organisme sans but lucratif oeuvrant au centre-ville en collaboration avec le Centre d'écologie urbaine de Montréal. Depuis 2007, le biologiste Marc-André Valiquette de Biotop Canada tente aussi de faire pousser des légumes sur un toit du Centre de santé Reine-Élisabeth à Montréal en collaboration avec l'organisme Action Communiterre.
Les deux systèmes performent bien mais ils ont chacun leurs avantages et leurs défauts. Le bac développé par Alternatives dans un grand contenant de rangement Rubbermaid est relativement peu coûteux (40$), il a une réserve d'eau importante et il contient beaucoup de terre organique et de compost. Il est très fonctionnel mais très lourd à transporter et son apparence est plus que discutable.
Quant au bac Biotop, il est léger et sa réserve d'eau est suffisante pour deux à trois jours mais c'est un bac qui nécessite beaucoup de fertilisant car il a peu de terre. Il est aussi plus coûteux à l'achat (65$ en 2009). Selon des tests exécutés par la Vie en vert (Télé-Québec) et Larry Hogdson, le bac Biotop ne semble pas plus performant que celui d'Alternatives ou le Earthbox américain.
Personnellement, pour les jardins sur les toits je suggère un concept de bacs à fleurs en planches de plastique recyclé bien isolé que j'appelle l'Urbiobac. S'il est muni d'un système d'arrosage automatique (ce qui est fortement recommandé) la réserve d'eau est inutile. Si vous voulez une réserve d'eau et une culture en panier amovible le système Urbiobac s'y prête très bien.
Voir www.guideperrier.com/article3036-1898/Toits-verts-au-Quebec-Toit-jardin-Urbiobac-pour-Montreal
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